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 Hayden [ Maybe it's time for miracles.

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4 participants
AuteurMessage
Hayden Yanovska-Morgan
● Humain

Hayden Yanovska-Morgan



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MessageSujet: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitimeMar 3 Nov - 18:50

Hayden YANOVSKA-MORGAN
Feat ;
Hayden [ Maybe it's time for miracles. Camgig11
- Date & Lieu de Naissance ; 15 mai 1990 - Moscou
Americain ; Russe.

- Âge ; 19 ans.

- Profession ; Mannequin.
Étudiant en Musique Classique /
Spécialisation Piano




    Caractère ; « Hayden ? Comment il est ?... Ooohh… Parfait... »
    Répondent majoritairement les filles à la question de comment est Hayden, au niveau du caractère. Très souvent, cette phrase est accompagnée d’un soupire rêveur, et si on regarde très bien dans leur regard, on peut voir les cœurs se former à leurs yeux. Demander aux filles comment est le caractère de Hayden est une grosse, très grosse, erreur. Elles répliqueront toutes la même chose ! Enfin… Vous tenez vraiment à savoir son caractère ?...

    Tout d’abord, il faut noter que Hayden porte un masque. La population entière saura qui est Hayden extérieurement, mais qu’une petite fraction de cette population aura la malchance – oui, la malchance – de rencontrer le véritable Hayden. À la majorité de la population, Hayden est très, très sociable. Il adore faire la rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux visages… Il a le don avec la parole, et c’est justement ce qui pousse les gens de plus en plus vers lui, et c’est d’ailleurs une raison pour laquelle sa popularité ne cesse de s’accroître partout où il va. Que ce soit d’un continent à l’autre, d’un établissement scolaire à un autre, les gens semblent attirés par lui tels des aimants… Et lui, dans tout ça ? Ça le flatte dans le sens du poil. Il n’a jamais eu de difficulté concernant son rang à l’école par rapport aux élèves, contrairement à sa sœur. Parlant de celle-ci, Hayden a développé un côté protecteur envers elle… Un côté de lui qui, il faut l’avouer, n’a – sans doutes – pas fait le plaisir de la sœur en question. Toujours entrain de la protégé par rapport à n’importe quelle situation… que ce soit un garçon qui la toise de n’importe quelle manière – il a toujours eu cette jalousie compulsive quand les garçons regardaient sa sœur, une espèce de pulsion agressive s’emparait de lui, pulsion qu’il contrôlait malgré lui – ou que ce soit un troupeau de filles qui l’agaçaient, sa sœur pouvait être certaine qu’il n’allait jamais la laisser tomber.

    Mais derrière cette façade d’homme « parfait » aux yeux des filles, Hayden n’est pas ce que les autres pensent qu’il est. Légèrement manipulateur, le jeune homme a toujours obtenu ce qu’il désirait, et ce avec son don de la parole. Il sait tellement utiliser les bons mots – la majorité du temps – pour obtenir ce qu’il désirait… Et avec un regard que seul lui peut porter, difficile de résister. Derrière cette patience, se cache un garçons colérique aux pulsions agressives qui prennent parfois le dessus de lui, mais qu’il calme rapidement… En effet, le jeune homme sait très bien maîtriser son comportement, malgré les petites exceptions à la règle. Égoïste et orgueilleux, Hayden ne va jamais prononcer les mots « J’ai perdu »… Il refuse ! Ces mots ne franchiront jamais ses lèvres ! Quelle ineptie de sa part si jamais ces mots daignent se libérer… Il préfère se battre jusqu’à la fin du temps que de pousser un soupire et lever son drapeau blanc. De plus, Hayden adore avoir le contrôle d’une situation, aime avoir son mot à dire… Aime que les projecteurs soient sur lui et non les autres. Alors pouvez-vous ne serais-ce qu’imaginer le tempérament de Hayden lorsqu’il perd le contrôle d’une situation ?! Laissez-moi vous dire que c’est loin, loin d’être beau. Il a ce côté contrôlant de lui, presque comme un Tyran, qui ne lui a jamais quitté depuis son enfance... Et qui ne le quittera sans doutes jamais.

    Vous croyez avec cerné son caractère ? Détrompez-vous… Alors que vous croyez fermement que vous avez cerné la personnalité de monsieur Hayden, il va dire quelque chose, ou faire quelque chose, pour vous prouver le contraire absolu.

    Histoire ;
    PROLOGUE

    « J'suis enceinte. »
    « J'dois y aller. »


    NINE MONTHS LATER

    Elle était debout devant cet énorme miroir entrain de se regarder pendant maintenant dix longues minutes. Elle… Cette femme aux cheveux d’un blond céleste, qui brille de toutes ses forces aux caresses des rayons du soleil, aux ceresse de la lumière. Elle, cette femme aux yeux d’un bleu qui nous rappelle la mer, l’océan et toute sa perfection, et toute son immensité. Elle, cette femme au ventre devenu maintenant énorme, prêt à tomber… Ses deux mains sur celui-ci, le regard fixé sur celui-ci, la blondinette se mordille la lèvre inférieure alors qu’elle laisse une larme lui couler rapidement le long de sa joue naturellement rosée. Pourquoi pleure-t-elle ? Pourquoi cet air si angélique soit alors légèrement crispé par la tristesse ?... Simple. Son enfant n’aura pas de père… Son enfant grandira avec sa propre misère. Fermant les yeux, elle prend une grande respiration alors qu’elle caresse, avec une délicatesse infinie, ce ventre arrondi par les mois de sa grossesse qui achève. Soudain, elle ouvre les yeux et son regard se baisse sur le plancher où le tapis commençait lentement à former une flaque sous ses pieds, où elle sent un liquide lui couler le long de ses jambes… Est-ce le temps ?! Est-ce vraiment le temps ?!... « MAMAN ! », s’écrie-t-elle en écarquillant les yeux avec horreur. Impossible ! Il est d’avance !... À moins que… Peut-être pas ?! Et puis diantre ! Ce n’est pas le temps de réfléchir aux jours et aux heures ! « IL ARRIVE ! », s’écrie-t-elle d’une voix effrayée. Rapidement, la mère de celle-ci monte rapidement l’escalier pour trouver cet ange aux cheveux blond légèrement penchée, les deux mains agrippées sur sa robe blanche, et le regard fixé sur le tapis mouillé.

    « POUSSEZ MADAME YANOVSKA ! POUSSEZ ! », lui crie une infirmière, un large sourire aux lèvres alors qu’elle assiste à la naissance de l’enfant à l’intérieur de cet ange aux cheveux blonds. La mère d’Arina, l’ange aux cheveux blonds, avait également un sourire alors qu’elle regardait, curieusement, l’arrivé de son petit enfant, une main dans celle de sa fille, tandis que le père d’Arina attendait impatiemment à l’extérieur… Oui, toute cette histoire de naissance et de sang et de.. Bref, il n’appréciait pas vraiment, alors il a demandé de venir le chercher en temps et lieux. « ENCORE UN PEU ! », s’écrie cette infirmière… Tout le monde dans cette salle attendait avec impatience la venue de ce petit être… Toutefois, Arina attendait avec impatience qu’il sorte pour ne plus ressentir cette infâme douleur… Serrant la main de sa mère avec une force incroyable – tellement que ses jointures et le bout de ses doigts devinrent blancs – elle serre les dents et pousse encore, du plus qu’elle peut. C’est avec la sueur perlant sur son front, avec les cheveux collés contre son visage, avec un cri strident, qu’elle entend un second cri se mélanger au sien… Un cri qui lui fit ouvrir les yeux et chercher la source… Lui… Cet enfant qu’elle venait de donner naissance… « C’est un beau petit garçon ! », lui prononce cette infirmière avant de l’enrouler autour d’un drap blancs, après avoir pris en note les informations nécessaires. Tendant les bras, la mère accueille son fils avec les larmes qui se mélange à la sueur sur son visage, et d’un sourire qui ne peut la rendre autre que resplendissante. Ce petit garçon qui venait à peine de voir le jour est rapidement devenu celui qui lui a conquit le cœur, celui qui lui donne un sens à sa vie, et sa raison d’exister.

    « Nous devons le garder en soins intensifs quelque temps, madame Yanovska. », lui a expliqué son médecin. Soins intensifs ?!... C’est très simple. Du au fait que le petit garçon est né avant son temps, ils ont voulu être certain qu’il n’y aurait pas de complications chez le nourrisson. Et c’est dans cette période que Arina fit la rencontre d’un voyageur au nom de Toma. Et pour la jeune femme, elle fut frappée par le coup de foudre. Elle a rapidement constaté que c’était réciproque, et ils eurent la merveilleuse – notez le sarcasme – idée d’élever leurs enfants comme s’ils étaient jumeaux. Nés le même jour, pratiquement la même heure, ils ont pensé que cela pourrait être une bonne idée… Et il faut inclure qu’ils avaient sans doute peur de la solitude d’élevé un enfant, étant tous les deux monoparentaux. Et c’est ce qu’ils ont fait… Ils ont élevés leurs enfants avec un amour irrévocable. Arina et Toma ont élevés leurs enfants comme s’ils s’agissaient bel et bien de jumeaux. Vous croyez que cette histoire est touchante et jolie ?
    Je ne crois pas. Ce petit garçon dont je vous parle, c’est moi. Hayden Yanovska-Morgan. Et laissez-moi vous dire que cette histoire n’a absolument rien de rose. bienvenue à ce que j'appelle « Mon enfer. »

    CHAPTER ONE


    Je ne sais pas ce qu’il m’a prit ce jour-là… C’était un jeudi. Le ciel pleurait ses larmes, comme à son habitude depuis plusieurs jours. On se demandais tous ce qu’il avait, ce ciel dont la bleuté nous manquait terriblement. Mais on dirait que ce jour-là, j’ai retrouvé le soleil qui m’a tant délaissé. « HAHA ! T’es toute plein de boue ! », s’écria une gamine à quelques mètres plus loin de moi. J’avais presque oublié à quel point les enfants sont si… Cruels. Je me suis levé d’où j’étais sans aucun remord. Habituellement, je n’aimais pas me faire déranger… Mais dans un cas comme celui-ci, je devais absolument intervenir. « HAHA ! Regarde-toi ! », s’écrie encore la jeune fillette que je fixais à présent. Avec ses boucles blondes qui lui tombaient en cascade aux épaules, ce sourire narquois aux lèvres et ce regard des plus cruels. Décidément, elle aimait bien torturer les plus faibles, mais il y a quelque chose à propos de cette pauvre victime qui m’a fait réagir… « Lâche-là. », ai-je prononcé avec tout mon calme, les sourcils froncés. Debout devant la fillette aux cheveux bouclés, je venais de lui montrer qu’elle venait tout juste de franchir une limite qu’elle ne devait pas. « Ouuuuh ! Lou a besoin de son frère pour la protéger ! », se moque-t-elle avant de libérer un rictus sorcier. « Et toi, il n’y a plus personne pour te protéger, à ce que je vois. », lui ai-je répliqué en regardant ses amies s’éloigner derrière elle. Quelle drôle de scène que de voir son visage devenir rouge de colère face à sa propre solitude. « Va-t-en. », lui ai-je enfin ordonné. Car oui, à présent ce n’était pas une simple demande, mais bien un ordre. Les sourcils de la gamine se froncèrent, et elle alla rapidement rejoindre ses amies, leur balançant une certaine vacherie. Cette fille était une terreur… Cette fille était celle qui créait le sentiment d’angoisse chez les autres élèves de la cour d’école… Cette gamine se prénommait Sammy… Et Sammy venait de couvrir MA sœur de boue. La regardant encore quelques secondes, j’ai fini par pousser un soupire désespéré… Le cas de Sammy était, effectivement, désespérant. Finalement, je me suis penché au niveau de Lou, dont les larmes coulaient silencieusement le long de ses joues. J’avais neuf ans…. Et lorsqu’elle a levé son regard vers moi, je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans mon estomac. Ce n’était pas un sentiment de malaise… C’était plutôt comme si des papillons se sont mis à s’agiter dans mon ventre…. J’avais neuf ans quand j’ai commencé à me sentir tout drôle… « Ça va, Lou ? », lui ai-je demandé après avoir capturé mon souffle. En guise de réponse, elle haussa les épaules. Ce visage si angélique, ce visage si merveilleux était couvert d’une épaisse couche de boue, que j’ai daigné – sans honte – retiré avec le revers de la manche de mon manteau. Tant pis qu’ils soit sale ! Tant pis si ma mère me chiale après… Je prendrai le blâme. « Elles ont dit que j’étais moche… », murmure-t-elle de sa petite voix adorablement aiguë en baissant les yeux alors que je continuait à retirer la boue sur son visage, ses cheveux…. Que voulez-vous que je lui réponde ?! Tout ce à quoi je pensais sonnait tellement… Bizarre ! « Même avec de la boue sur les cheveux et sur le visage, t’es pas moche, Lou. Moi je trouve que t’es jolie. », lui ai-je répliqué après quelques secondes. « HAYDEN ! LOU ! », ai-je entendu enfin… La voix de ma mère… Je la reconnaîtrais parmi mille. « Ahhh ! Hayden ! Combien de fois est-ce que je t’ai dit de ne pas jouer dans la boue ?!!... », a ensuite prononcé ma mère en voyant les manches de mon manteau couvert de cette texture rugueuse qu’était la boue. Rapidement, j’échangeai un regard avec Lou avant rire légèrement. J’avais neuf ans quand elle leva son regard, le posa sur le mien, et me souri avant de rire silencieusement. J’avais neuf ans quand j’ai réalisé que je ne sentais aucunement l’effet magique qu’un jumeau devrait se sentir envers sa sœur…. J’avais neuf ans quand j’ai réalisé que j’aimais Lou… Beaucoup plus que ce nos parents tentaient de nous faire croire.

    CHAPTER TWO

    Avez-vous déjà eu ce sentiment de vouloir à tout prix retourner dans le passé et effacer un geste, une parole, ou tout simplement une journée entière ?! C’est certain que vous avez déjà eu ce sentiment-là… Franchement, qui ne l’a pas eu ? Enfin… Il y a sans doute une seule journée, plus que toutes les autres que j’a vécu, que j’aurai aimé effacer, anéantir… Tout ce stress accumulé, ces paroles prononcées… J’aimerais tellement y retourner et… effacer. Mais le temps ne me le permet pas, vaste traître. Et à toutes les fois que je me remémore ce moment, que je le rejoue dans ma tête comme un film, j’ai ce sentiment de rage qui monte en moi… Qui me hurle « Espèce de CON ! Tu n’aurais pas pu te la fermer pour une fois ?! », et je lui répond « Non.. » avec une lâcheté qui ne fait que nourrir cette rage… Je me souviendrai toujours de cette journée, maudite soit-elle… Journée où j’ai tout avoué. Je sais que j’aurais pu tout éviter… J’aurais pu la laisser régler ses problèmes toute seule et éviter toute cette histoire… Mais comment ne pas venir aux secours de la seule et unique personne qui compte énormément pour nous ? « Lâche-moi. Je ne vois aucune raison qui ferait que je te passe mes cours. Si t’a séché les cours tu n’as qu’à assumer ! », ordonna-t-elle au garçon qui lui tenait le bras fermement. Assis sur une des tables de pique-niques, accompagnés des amis avec lesquels j’allais sécher les cours – comme à mon habitude, quoi – mon regard s’est posé sur elle qui tentait de s’échapper de l’emprise de celui qui se disait mon « meilleur ami ». Mais il ne la lâcha pas. « Hayden, tu viens ? On va tous chez Crystal pour le reste de la journée, ses parents ne sont pas en ville. », me dit alors une amie qui – clairement – avait un œil sur moi. Je le savais… Même une personne aucunement doué pouvait savoir que cette fille était amoureuse de moi… Toujours entrain de m’inviter où elle allait, me souriant avec un sourire que je connais que trop bien, faisant battre inconsciemment ses cils de manière très… Hollywoodienne. Ça m’énervait, et étrangement, aucune des filles de l’école n’avaient mon attention… Aucune sauf celle qui avait le bras pris par un garçon, à qui j’allais très certainement lui montrer les bonnes manières. « Allez-y, je vous rejoins… », ai-je répondu, ne détachant pas du tout mon regard de la scène devant mes yeux. Finalement, j’ai descendis de cette table en bois qui me supportais depuis déjà plusieurs longues minutes, et je me suis avancé vers eux avec la ferme intention de lui montrer à ce mec qu’il ne touche pas à ma sœur. « Lâche-moi », lui a-t-elle une de nouveau répéter. Je ne comprenais pas… Non mais vraiment, vraiment pas… Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas dans « lâche-moi » ?! Et comme toujours, je viens à la rescousse…

    « Elle vient de te dire de la lâcher. », lui ai-je signalé, une main sur son épaule. Émettant une pression sur son épaule, celui qui se proclamait mon meilleur ami s’écrase sur le sol. Une seule envie me traversa l’esprit… Et c’était de lui arracher la tête à ce crétin qui a osé mettre une main sur Lou. De le couvrir de coups de pieds et de lui montrer que si, parmi toutes les filles du Lycée, il y en avait une qu’il ne devait pas toucher, regarder de travers, ni être dans le même radius c’était Lou… Mais au lieu de lui faire ça, mon regard se pose sur Lou, avant que j’avance légèrement vers elle, déposant mes deux mains sur ses épaules…. Avec elle, je ne sais pas ce qu’il se passe, mais je n’ai aucune possibilité d’être agressif… Comme si toute ma colère, ma furie, disparaît… Comme si elle se faisait transporter par une brise provoquée par elle… Mon regard s’est transformé en un regard tellement doux… Mais après tout, je ne peux être qu’épris de douceur lorsque je la regarde. « Ça va ? », lui ai-je demandé sur un ton calme. En guise de réponse, elle hocha positivement la tête, et un sourire se trace sur mes lèvres, un doux sourire comme elle en a l’habitude d’en voir de ma part. Enfin, je me suis tourné vers le garçon allongé sur le sol, garçon qui redoutait mon retour à lui. Il en avait le droit, après tout. Si seulement il savait ce qui me traversait l’esprit… Si seulement il savait à quel point j’avais envie de lui sauter à la gorge, si seulement il savait… « Non mais ça va pas, toi ? T’as cinq secondes pour me dire c’que tu foutais, et j’suis généreux. », lui ai-je prononcé après m’être agenouillé à sa hauteur. Seulement, mon regard ne se détacha pas du sien, et ce sourire que j’avais offert à Lou s’est rapidement dissipé Un prédateur… Voilà ce que j’étais devenu. « R..Rien ! Je v-voulais seulement ses notes… Et elle a refusé de me les donner… C’est tout, je t’assures ! J.. Je me suis énervé, ouais… Mais j’allais rien faire, Hayden… T.. Tu me connais ! », m’a-t-il répliqué avec nervosité, comme s’il croyait fermement que j’allais le tuer à cet instant précis. Il faisait beaucoup trop pitié pour que je prenne le plaisir à lui faire regretter son acte. Alors, j’hocha négativement la tête et me releva. Une fois de plus, je me tourna vers Lou. « Retourne en cours, Lou. », lui ai-je dit. Bah ?! La scène était terminée, tout était reglé… Et si jamais je devais éclater la tête de ce pauvre imbécile, j’aurais voulu le faire sans la présence de Lou. Le faire sous son regard m’aurait donné ce sentiment de regret que je hais tant. « Dépêche-toi », lui ai-je enfin prononcé pour qu’elle s’active. De toute façon, je savais qu’elle ne pouvait me refuser quoi que ce soit. Ça a été ainsi depuis notre enfance. Et il faut croire que je le prenais parfois pour acquis, vulgaire défaut. Enfin, elle tourna les talons et quitta la scène, silencieuse comme à son habitude. Glissant mes deux mains dans mes poches, j’attendis qu’elle soit enfin assez éloignée pour me retourner vers ce truand devenu rapidement poltron sous mon regard. Quel drôle de jeu… « Ne t’avise plus jamais de la toucher, c’est compris ? », ai-je prononcé comme une menace – car oui, la prochaine fois qu’il touche à ne serais-ce qu’un cheveux de la tête à Lou, je lui arracherais ses membres en y prenant un cruel plaisir – dissimulé sous un ton de voix incroyablement calme. J’avais ce don, m’a-t-on dit, de provoquer l’angoisse par mes paroles. « Désolé mec ! Je voulais pas mais… N’empêche, t’es sûre que vous êtes bien frère et sœur ? Qui plus est jumeaux ? Excuse-moi mais vous ne vous ressemblez pas du tout. Bon d’accord, vous êtes blonds aux yeux bleus mais ça s’arrête là. » Eh oui… Il osa mettre en doute ma relation fraternelle avec Lou. Et à ce moment-là, l’envie de l’étriper ne me possédait plus… De nouveau face à lui depuis un long moment, j’ai baissé les yeux une fraction de seconde et j’ai oser, oui j’ai oser, prononcer « J’aurais bien aimé… Que l’ont ne soient pas frère et sœur… », avant d’avoir levé mes yeux vers le ciel qui perdait peu à peu sa couleur vive pour une couleur plus terne. Sous le regard surpris du garçon, j’ai poussé un soupire avant de commencer à marcher en direction de la maison de cette chère Crystal. « HEY ! A.. Attend ! Tu penses que je peux passer le reste de la journée avec toi ?! J’ai pas du tout envie d’aller à ce cours… », m’a-t-il demandé. « Dégage. », et il a tout compris en ma réponse.

    Ce jour-là, c’était différent des autres jours. Lorsque la fin des cours sonna au Lycée, j’étais aux escaliers entrain d’attendre Lou. Ce jour était différent puisque je ne l’ai jamais attendu auparavant, mais c’était comme si mon instinct protecteur était plus fort que moi. Et je voulais la revoir, l’accompagner… Être avec elle tout simplement. Mais elle ne s’est pas arrêté à mon niveau, elle ne m’a même pas regardé, mais je savais qu’elle m’a vue… Je le savais. Ne prenant pas la peine de me répondre lorsque je l’interpellais, j’ai enfin empoigner son bras pour l’arrêter et la tourner vers moi. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ?! Ça ne va pas ? », ai-je demandé, visiblement inquiet… L’idée qu’elle soit témoin de mes paroles m’a traversé l’esprit, mais elle a rapidement disparut alors que j’ai pensé qu’elle était en direction vers son cours à ce moment-là. « Lâche-moi ! », m’a-t-elle répondue avec une pique de colère dans sa voix. Je n’avais jamais l’habitude de voir Lou comme ça, et encore moins envers moi. Et puis, sans même que je m’en attende, j’ai sentie sa main venir heurter mon visage à plein fouet, dans une mouvement brusque. Quoi faire à ça ?! La frapper à mon tour ?!! Non, je n’étais pas aussi lâche. Non, tout ce que j’ai fait c’est que je l’ai forcé à s’immobiliser devant moi, les deux mains sur ses bras. « Je te lâcherai lorsque tu me diras ce qu’il t’arrive… Regarde-moi ! »… bon, il faut avouer que j’étais rendue à un stade où la colère était plus forte que moi… Je n’aimais pas, mais pas du tout, qu’on me frappe, il faut me comprendre après tout. « Je t’ai entendue Hayden… Je t’ai entendue lorsque tu parlais avec ce garçon, que tu lui as dit que tu aurais préféré que l’on ne naissent pas frère et sœur… J’ai tout entendue ! », m’a-t-elle avouée. À ce moment-là, j’ai voulu sortir ma manette spatio-temporelle, peser sur le bouton « Rewind » et effacer mes paroles. Mon emprise desserra sur les bras de Lou, comme promis, et je reculais même d’un pas… Je savais qu’il y avait une possibilité qu’elle soit témoin de mes paroles… Mais je ne pensais pas que ce serait vrai. Mon regard s’est posé ailleurs… Et j’ai rapidement compris ce qui devait se passer dans sa tête. Elle croyait que je la détestait, que je regrettais d’être né en même temps qu’elle, mais c’est faux… Complètement, entièrement faux. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… Tu ne comprends pas… », lui ai-je prononcé, les sourcils haussés. J’essayais de lui convaincre quelque chose qui s’est ancré dans sa tête, et de ma propre faute. Mon cœur battait tellement vite, j’étais certain que j’allais m’évanouir à tout moment.. que j’allais me réveiller et que tout allait être un cauchemar… J’aurais aimé que ce le soit. « Alors explique-moi. », furent ses réponses. Lui expliquer quoi?! « HEY ! Lou ! Ouais, enfin ce que je voulais dire c’était que bon, j’aurais aimé qu’on ne soit pas frère et sœur parce que je t’aime »… Franchement, non. « Je ne peux pas… ». « Crétin », me cria mon égo. Et là.. Elle a quitté… Elle s’est mise à courir et je ne l’ai plus revu jusqu’à mon entrée à la maison. Enfin, ça m’a pris du temps avant de la voir.. Je fixais plutôt sa porte avec anxiété avant d’avoir le courage de cogner dessus… Qui aurait cru ? Sans un mot, elle m’a laissé entrer dans son petit monde qu’elle aimait tant… Dans son petit échappatoire secret. Et, juste le fait d’entrer dans sa chambre me poussait à me dire que je ne méritais pas d’entrer dans son monde, qu’elle ne méritait plus mes cachotteries. « Je ne suis pas en porcelaine… Dis-moi simplement ce que tu as à me dire. », étaient les paroles de Lou avant que je fasse l’irréparable. Elle était certaine de ce qu’elle voulait… Et ce qu’elle voulait c’était que je lui dise clairement ce que j’avais sur le cœur, la raison qui m’a poussé à prononcer ces terribles mots. Mais entre vous et moi, ces mots étaient de toute sincérité. Mettez-vous un peu à ma place ! Vous tombez amoureux de votre sœur… Ne souhaitez-vous pas, une seule et unique seconde, qu’elle ne soit pas votre sœur ?! Dieu seul sait à quel point je l’ai souhaité… « Je t’aime. » et c’était dit… Étrangement, un énorme poids s’est libéré de mes épaules en prononçant ces mots… Mais on dirait qu’un poids s’est installé sur les épaules de celle à qui ces mots s’adressaient. « Je ne t’aime pas comme on aime une sœur, je t’aime comme on aime une femme… Pardonne-moi. Pardonne-moi Lou… Je ne te demande rien. Tu voulais savoir pourquoi j’ai dit ces paroles, je te l’explique. Je ne te demande rien. », lui ai-je enfin murmuré, son doux visage entre mes mains… Je ne pouvais expliquer à quel point je l’aimais, mais seuls les mots que je lui ai soufflé ont suffis pour qu’elle comprenne… Et malgré tout, je n’ai cessé de l’aimer, et je crois que je ne cesserais jamais. J’ai pris la décision de la laisser seule ce soir-là, malgré le fait que j’aurais voulu continuer de rester avec elle. Sa simple présence m’était vitale, même plus encore après lui avoir prononcé enfin que je l’aimais. Et même si c’était étrange, insensé, complètement dérangé de ma part de lui avouer que je l’aimais, je ne pouvais vivre sans elle, encore moins rester loin d’elle. En fermant la porte de ma chambre, je ne me suis jamais senti aussi… Soulagé. C’était peut-être impensable de ma part de prononcer ces mots à Lou, mais comment vivre avec un poids aussi lourd que celui-là sur les épaules ? Ce poids commençait à devenir tellement lourd, tellement omniprésent, que je ne pouvais que tout faire pour le retirer… Et c’est ce que j’ai fait, quitte à perdre la seule personne qui comptait pour moi, la seule personne capable de faire battre mon cœur à une vitesse ahurissante. Elle, l’actrice de mes rêves, la voleuse de mes pensées, la raison de mon existence. Lou.

    CHAPTER THREE

    Est-ce que ma relation avec Lou a évolué en quelque chose de mieux suite à mon aveux ?... Non. Même que je dirais que les jours qui ont suivis étaient synonymes de torture. On ne se parlait pas, on se regardait que lorsque l’autre ne regardait pas… Pour moi, notre relation fraternelle était à l’eau. Mais de toute façon, je n’ai jamais senti cette « magie » dont tout le monde parle en sujet de jumeaux. « Oh ! Les jumeaux savent exactement ce que l’autre va faire, ils se complètent tellement ! Ils sont liés, et ça paraît ! »… Je n’ai jamais senti ce genre de lien entre Lou et moi, je n’ai jamais terminé ses phrases, je n’ai jamais pensé à la même chose qu’elle, je n’ai jamais eu cet attachement que tous les jumeaux sont sensés avoir envers leur autre. Oui, Lou me complétait… Mais elle ne me complétait pas dans le sens qu’un jumeau doit compléter son autre, elle me complétait parce que je l’aimais… Je l’aimais plus que tout, mais il y avait une limite que je ne pouvais pas dépasser. Une limite du sens et du non-sens… Une limite de ce qui est « politicaly-correct » et de ce qu’il ne l’est pas. J’avais beau aimer Lou, je ne pouvais rien faire, et je n’allais rien faire. Non mais, franchement. Déjà que j’étais tomber irrévocablement amoureux de ma SŒUR, faire quelque chose pour le lui démontrer était tout simplement… Non. Jusqu’au jour où…

    « Dis-leur toi ! Après tout, c’était ton idée. », prononça mon père, les bras croisés en fixant ma mère d’un regard que je ne savais pas possible. Il la regardait avec une pincée de haine et de torture… Différent de la douceur et de l’amour qu’il avait l’habitude de lui couvrir. Bref, il parlait d’une certaine idée… Inutile de dire que j’étais perdu dans leur charabia. Leurs disputes ont fait naître en moi une colère que j’ai rapidement sue contrôler… quand je ne comprend pas quelque chose – et les gens le savent très bien – j’ai souvent tendance à me fâcher rapidement. Sans oublier le fait que la situation dans laquelle on vivait était absolument invivable. Crise par dessus crise, dispute par dessus dispute… « Nous vous devons la vérité, puisque à présent vous ne pourrez plus être ensemble. », a prononcé la voix aiguë de ma mère. Ne plus être ensemble ?! Me séparer de Lou ?! Impossible. J’allais intervenir jusqu’à ce que je croise le regard sévère à mon père. C’est uniquement sous ce regard que je fige, et qu’il arrive à me faire faire n’importe quoi. « Vous êtes nés tout deux à Moscou, vous le savez n’est-ce pas ? », à ensuite dit ma mère. Inconsciemment, mes sourcils se froncent. Où est-ce qu’elle veut en venir avec toute cette histoire ? « Certes c’est le cas, vous êtes bien nés dans le même hôpital, au pratiquement même moment… Mais vous…. N’êtes pas nés dans la même chambre d’hôpital. »…. Tout ce qui me traversa la tête c’était « ATTENDS…. Tu blagues ? »… Mais on dirait que mes lèvres refusaient de prononcer ne serais-ce qu’un mot. Alors mon vœu s’est enfin exaucé ? Rêvais-je ?! Je me souviens penser « Si c’est un rêve, je serais TELLEMENT fâché lorsque je me réveillerai demain matin… », Mais tout n’était pas aussi absurde qu’un rêve. Tout ce que ma mère racontait avait du sens… Une histoire concrète… Mais alors pourquoi le cacher ? « Vous voulez dire… Que tout ce temps-là… V… Vous nous aviez mentis ? », ai-je réussis à prononcer après ma légère paralysie. Ma mère porta son regard sur Toma, puis baissa les yeux quelques secondes. « Et toute notre vie, vous nous apprenez les bonnes valeurs… « Ne me mens pas Hayden ! », alors que toi, pendant quatorze ans, tu m’as mentis… Vous nous avez mentis… non mais sérieusement, pensez-vous que ce petit jeu allait durer éternellement ?! Vous avez attendus quatorze ans pour nous annoncer ça ? Ouais… Bravo… Merci beaucoup, hein. », ai-je prononcé avant de me lever brusquement, chose qui provoqua à la chaise de tomber à la renverse et de causer un bruit assez évident, et de me précipiter dans ma chambre, où je claquais la porte. Une partie de moi voulait sauter de joie, crier de toute ma force à quel point j’étais heureux… Mais l’autre partie de moi ne tenais absolument plus à avoir aucun contact avec Toma, ma mère, ni même Lou. Et c’est ce côté qui me tira plus fort… Enfermé dans ma chambre. Voilà comment j’ai passé le reste de la soirée. Peut-on dire que j’évitais ma famille ? Oui. Ma mère avait tenté à de maintes reprises de me parler, mais en vain. Seulement, il y a une seule voix qui a su me sortir de ma torpeur.

    « Hayden… », prononça Lou, derrière la barrière en bois qui nous séparait. Je ne peu pas l’éviter… Et elle le sait très bien. Mais j’aurais aimé. C’est alors qu’elle entra dans ma chambre, mais je ne lui ai accordé aucun regard, aucune parole, absolument rien. Sauf une chose. « Déménager ?! », s’est libéré d’entre mes lèvres. « Non ! Non v.. Vous ne pouvez pas déménager !... Encore moins dans un autre pays… On à qu’à dire à ton père que… Tu dois étudier ici ! Ouais ! Et… Et tu ne quitteras pas… », est-ce que j’étais si désespéré que ça pour sortir une stupidité pareille ?! Oui. Je devais tout faire, et j’allais tout faire, pour la garder ici, avec moi. Mais je ne pouvais pas empêcher notre séparation, je ne pouvais plus la sauver désormais. Superman renonçait à son uniforme. Ce soir-là, c’était la première nuit que j’ai passé avec Lou. Une nuit qui, tel un couteau qui venait de s’enfoncer droit dans mon cœur, m’a causé une souffrance accrue.

    CHAPTER FOUR

    « Lou part aujourd’hui, tu savais ? », m’a prononcé la voix de ma mère. Voix nourrit à la fois d’interrogation et de tristesse. Si je savais que Lou allait quitter aujourd’hui ?! Certainement… Même que ce jour, je l’ai longtemps redouté. « Ouais m’man. », ai-je répondu. Les semaines qui suivirent l’annonce de la séparation – et de la plus grosse nouvelle de ma vie – étaient étranges, mais elles étaient… Parfaites. Lou a décidé de passé le reste de son temps avec moi, et honnêtement, je ne sais pas ce que j’aurais fait si jamais elle aurait choisit une autre alternative. « Est-ce que vous allez faire quelque chose de spécial tous les deux ? », m’a demandé une mère beaucoup trop curieuse à mon goût. Si on avait quelque chose de spécial de prévu que Lou et moi ? J’avais pensé que non…. J’avais sincèrement cru que Lou et moi allions passé une soirée comme toutes les autres, et qu’arrivé le lendemain, elle ne serait plus là. Mais Lou en pensait autrement. « Toc, toc, toc. » fut le son émis par ma porte aux légers cognements de la main de Lou contre ma porte. « Je peux venir ? », m’avait-elle prononcé sous mon regard des plus interrogateur. Et c’est alors qu’accompagnée de son synthétiseur que Lou m’avait joué la pièce sur laquelle elle a longtemps travailler.

    J’étais hypnotisé… Les paroles, la voix, le talent. Tout. Étrangement, c’est à ce moment que j’ai réalisé que je n’entendrais plus cette voix, que je ne plongerais plus mon regard dans le sien, que je ne pourrais plus l’enlacer… Que je ne pourrais plus la voir, que Lou va partir… Que je n’aurais plus de Lou. Comme un enfant qui s’est fait retiré son plus grand bien, je me fais retirer le mien… La chanson prit fin, et elle me demanda comment est-ce que je l’ai apprécié avec une pincée d’excitation. Une chose me traversa l’esprit. Une chose que je devais faire, sinon je devais vivre ma vie entièrement en y pensant, en regrettant ma lâcheté. C’est alors que je me suis avancé vers elle, que je m’avançais à ce que plus rien ne nous sépare… Je me suis avancé au point où nos lèvres pouvaient facilement se frôler, où son souffle court caressait mes lèvres. Ma main vient se glisser délicatement sur la joue de cette poupée de porcelaine qui se trouvait devant moi, et j’ai éliminé le peu d’espace qui nous séparait avec une accumulation de courage. Mes lèvres se sont posés sur les siennes, en un baiser des plus tendres, goûtant ses lèvres au goût fruité. Enfin, je rompt le baiser et ouvrit lentement mes yeux à une blondinette en larmes… Je l’ai serré dans mes bras, j’ai sentis son cœur battre en harmonie avec le mien, et je ne l’ai plus jamais relâché de la nuit, parfois même la serrant dans mes bras d’avantage, pour ne pas que ma fatigue l’éloigne de moi. Je voulais la sentir contre-moi encore une dernière fois… au moins une dernière fois. Au moins jusqu’au matin qui vint tout briser, tout chavirer, tout détruire.

    Je la senti se lever. Je la sentis par le froid qui prit possession de mon corps alors que la chaleur de son corps m’a quitté. J’avais deux choix. Soit je jouait le jeu, et que je faisais comme si je dormais, ou soit je me levais, et je lui donnais ce présent qui n’attend que d’être offert. J’ai opté pour la deuxième alternative. Rapidement, je me lève, je prend cette bague, une bague Claddagh, et la déposa dans une boîte beaucoup trop grosse pour ça… Une boîte qui la fit claquoter. Accompagné de cette bague fut un simple mot :


    « Ce que l’amour peut faire,
    l’amour ose le tenter. – William Shakespeare
    Pense à moi où tu seras, car je vais penser à toi…
    Hayden »



    « Tu n’oublies rien ? », lui ai-je demandé enfin. Je savais que je l’ai surpris, par ce regard qu’elle m’a lancé et ce sursaut. J’ai rapidement compris son jeu… Partir sans les aurevoirs… Elle avait raison après tout, je déteste aussi les adieux. Un sourire amusé s’est tracé à mes lèvres alors que j’ai baissé légèrement les yeux. C’était maintenant ou jamais… Alors je lui ai lancé le cadeau, qu’elle attrapa. « Tu l’ouvriras plus tard…. Et surtout tu n’oublies pas. », ai-je prononcé. « Quoi donc ? », m’a répondue Lou, ce qui provoqua un sourire à mes lèvres alors que je me suis tourné en direction de ma chambre pour y regagner mon lit… « You are mine. »… Et c’était terminé. Elle franchit la porte d’entrée et elle a quitté… Laissant derrière elle un garçon avec le cœur brisé. Un garçon qui s’assoit sur le bord de son lit et qui sent son souffle se couper. Laissant derrière elle un garçon qui sent cruellement son cœur se déchirer lentement, le sentant, l’écoutant pratiquement se briser un morceau à la fois. Laissant derrière elle un garçon qui ferme les yeux, qui se tient la poitrine comme si un énorme trou s’est crée au niveau de son cœur, qui s’est retrouvé en miettes à ses pieds…. Lou quitta la ville de New York, laissant derrière elle un Hayden plus que brisé.

    CHAPTER FIVE

    « Je vais à Wish Town, maman. », ai-he enfin prononce à ma mère il y a de cela quelques semaines. Je m’attendais déjà au regard qu’elle allait me lancer… Un regard remplis d’interrogation et de résistance. « W.. Wish Town ? », a-t-elle prononcé à mes propos, les sourcils froncés. « Ouais… Tu sais pourquoi. », et elle le savait. Grâce à un site internet, j’ai su retrouver mon père biologique. Andrei Sarovsky, homme d’affaire à Wish Town. Et de toute façon, je suis en âge légal de retrouver mon père, peu importe où il se trouve. Alors c’est ce que j’ai fait. Fait mes valises, trouvé une institut à Wish Town où je pouvais étudier la musique classique – car oui, quelques mois après le départ de Lou j’ai commencer un entrainement sévère au piano – en même temps que je faisais mes recherches sur mon père. Seulement… Notre rencontre n’a pas été comme je le voulais… Même qu’elle était un cauchemar. J’avais réussis à avoir un rendez-vous avec lui – j’ai dû mentir à travers mes dents, d’ailleurs – pour enfin lui expliquer le motif de notre rencontre, que je suis son fils… Et tout ce qu’il trouva à me dire c’était « Ne m’appelles plus… Jamais… ». C’est à la suite de cet incident, quelques jours avant l’anniversaire de Lou, que je lui ai envoyé une lettre - qui lui arriva vraisemblablement le jour de son anniversaire - , indiquant :


    « Lou,
    Rejoins-moi à Wish Town.
    Hayden. »


    Aujourd’hui ?! Je ne suis qu’un pauvre homme qui vit d’un espoir qu’un jour, celle qu’il aime va lui revenir. Digne d’un film.


Hors Jeu
On veut tout savoir...
Hayden [ Maybe it's time for miracles. Sans_t14
- Prénom/Pseudo ; Vane.
- Âge ; 17 ans.
- Que pensez-vous du forum pour le moment ? ; Très beau design, mais qui malheureusement - pour moi - ne colle pas exactement à l'image du contexte.

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Hayden Yanovska-Morgan
● Humain

Hayden Yanovska-Morgan



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MessageSujet: Re: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitimeMar 3 Nov - 19:54

J'ai fini (:
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Krysten Williamson
● Vampire

Krysten Williamson



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MessageSujet: Re: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitimeMar 3 Nov - 19:56

Cam Gigandet Hayden [ Maybe it's time for miracles. 594270

Bienvenue Hayden [ Maybe it's time for miracles. 790319
T'as fiche est superbe ♥️
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Madyson Hooks
● Fondatrice && Vampire
Je ne suis pas aussi cruelle qu'on le dit

Madyson Hooks



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MessageSujet: Re: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitimeMer 4 Nov - 18:05

Bienvenue à Cleveland Hayden.
Je valide ton code et ta fiche.
J'ai ajouté la célébrité de ton avatar à la liste.
Ton personnage étant majeur, tu peux aller faire une demande de logement ici
N'hésites pas à aller demander un rang spécial ici
Bon jeu

P.S : N'oublie pas de remplir complètement ton profil.
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Zarah Nina Matthews
● Administratrice && Vampire
Ne vous fiez pas à ce joli minois

Zarah Nina Matthews



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MessageSujet: Re: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitimeJeu 5 Nov - 10:53

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Hayden [ Maybe it's time for miracles.   Hayden [ Maybe it's time for miracles. Icon_minitime

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