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 Le commencement ( Jonathan McAVOY)

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Zarah Nina Matthews
● Administratrice && Vampire
Ne vous fiez pas à ce joli minois

Zarah Nina Matthews



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MessageSujet: Le commencement ( Jonathan McAVOY)   Le commencement ( Jonathan McAVOY) Icon_minitimeLun 16 Nov - 21:40

    C’était un jour comme les autres en apparence.
    Zarah se leva du pied gauche en pensant à la journée qui l’attendait. Elle venait d’arriver à Cleveland il y a deux mois, elle avait trouver un job de serveuse pour payer son loyer et ses quelques dépenses nécessaires. Elle avait connu des jours meilleurs. Seule dans cette grande ville ou elle ne connaissait personnes, elle se sentait seule. Elle travaillait du matin jusqu’au soir avec une petit pause d’un demi heure le midi et en arrivant chez elle, elle était trop fatiguée pour entreprendre quoi que ce soit. Avec ses horaires infernaux et la fatigue permanente elle ne sortait que très rarement. Elle n’arrivait pas à voir d’avenir pour elle, elle vivait au jour le jour sans penser au lendemain qui, elle le savait serait un jour tout aussi pourri que le précédent. Elle ne regrettait pas d’être partie de chez elle, elle avait prit la bonne décision, enfin elle se persuadait que c’était la bonne décision. Ça avait été comme un besoin vital, elle avait eu besoin de prendre ses distances avec sa famille, demandant plus d’indépendance et de liberté. Mais cette liberté nouvelle en arrivant à Cleveland avait quelques inconvénients auxquels elle n’avait pas songeait. Elle devait se débrouiller seule, elle n’avait personne sur qui compter, personne pour la réconforter dans les moments difficiles. Alors elle brouillait du noir continuellement.

    Les gens s’impatientaient, ils détestaient attendre, il fallait aller le plus vite possible, les accueillir, prendre les commandes, slamer entre les tables pour apporter les plats, faire l’addition toujours dans ce brouhaha infernal, voilà le quotidien de Zarah jour après jour et bien sûr toujours en gardant le sourire avec les clients. Il était près de minuit, plus que deux ou trois clients s’éternisant, l’heure de la fermeture n‘allait pas tarder. Après le départ du dernier clients, elle pu enfin rentrer chez elle.

    Elle prenait toujours le même chemin, son appartement se trouvait à deux pâtés de maisons du coffee bar ou elle travaillait, lui permettant de marcher un peu en prenant l’air frai. Elle prenait des raccourcis par les petites ruelles pour ne pas trop s’attarder à cette heure tardive. Comme tous les soirs, les rues étaient désertes, le bruit avait laisser place au silence le plus complet, il n’y avait que le bruit de ses pas sur les dalles qui le rompait. Tombant de sommeil, elle avancer machinalement d’un point à un autre sans prêter attention à ce qui l’entouré. Mais un bruit inhabituel la sorti de sa torpeur. Elle s’arrêta net, regarda autour d’elle mais elle ne vit personne dans le noir. Elle reprit son chemin mais au bout de quelques mètres, elle entendit comme un craquement bien distinct cette fois-ci qui rompit cette quiétude éphémère. Elle se retourna une seconde fois et là elle vit au loin une silhouette qui s’évanouit telle un fantôme. La peur commença à s’immiscer en elle. Les battements de son cœur s’accélérèrent à mesure qu’elle accéléré le pas. Elle était seule, désorienté par le stress, le sang lui était montait à la tête, elle n’avait plus les idées claires, elle avait besoin de retrouver son calme mais la panique prenait le dessus, elle n’osait pas se retourner de peur de ce qu’elle allait y trouver.

    Tout en marchant à vive allure elle sentie une présence bien plus proche d’elle, pourtant rien ne trahissait la présence d’un seconde personne dans cette ruelle, elle n’entendait que ses pas et seulement ses pas sur le sol, que sa respiration qui se faisait saccader et haletante. Instinctivement elle se mit à courir, elle se sentait comme traqué. Plus elle courait plus l’écart entre elle et la mystérieuse présence diminuait. Puis tout un coup quelque chose l’attrapa violemment la projetant au sol comme un poupée de chiffon. Retrouvant rapidement ses esprits, elle essaya de ce relever, de fuir contre ce danger sur lequel elle ne pouvait mettre de nom mais la tête lui tournait à tel point qu’elle flancha. Elle vit sa main couverte de sang après avoir toucher sa tête qui l’a faisait tant souffrir mais elle l’oublia vite en voyant s’approcher d’elle cette silhouette sombre avec une force surhumaine. Elle savait que sa vie était en danger et rassembla ses forces pour essayer de lui échapper, elle réussit à ce relever au second essai mais il s’empara de son poignet avant même qu’un infime espoir de fuite naisse en elle. Elle se savait déjà perdu, il était trop fort, elle ne pouvait échapper à son emprise, elle se débattait mais en vain, son poignet était comme prit dans un étau. Puis elle senti une fulgurante douleur provenant de son avant bras. Un cri lui échappa. Très rapidement la douleur se propagea en elle et s’était comme si son corps s’enflammer littéralement. Des tremblements animés ce corps dont elle n’avait plus le contrôle. Sa vision était déjà trouble mais elle cru voir son agresseur partir. La laissait ? La laissait alors que Zarah ne souhaitait plus qu’un seule chose, qu’il mette fin à ses souffrances ? Alors qu’elle attendait la mort qui mettait du temps à arriver, elle senti de nouveau une présence à côté d’elle mais ce n’était pas le même homme. Elle rouvrit les yeux et vit un jeune homme à la beauté surhumaine, des cheveux aux reflets roux avec un regard à la fois intense et captivant. Il semblait troublé et perplexe. Elle ne pouvait se détacher de son regard alors qu’elle agonisait. Puisant dans ses dernières forces elle parvint à sortir quelques mots entre les tremblements, sa voix faible déraillé :

    Pitié arrêté la douleur ! Tué -moi !
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Jonathan McAVOY
● Vampire

Jonathan McAVOY



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MessageSujet: Le commencement ( Jonathan McAVOY)   Le commencement ( Jonathan McAVOY) Icon_minitimeJeu 19 Nov - 20:23

C’était un soir comme un autre, avec un clair de lune tout simplement magnifique, j’aimais me balader très tard dans la soirée quand les rues sont totalement vides. On sent libre de faire ce que l’on veut. Je marchais sans vraiment savoir ou j’allais. Je n’avais pas de destination de prévu, je voulais juste respirer l’air frais de la nuit.
Mais ma tranquillité fut perturbé en voyant une jeune femme courir a vive allure comme si elle voulait échapper à quelque chose ou plutôt quelqu’un. Ma curiosité m’emmena vers des rues très sombres. L’endroit n’était vraiment pas un lieu pour une jeune femme seule sans aucune défense. Je continuais de marché vers des ruelles qui étaient de plus en plus étroites et lugubre. Comme si quelqu’un voulait la coincé dans un coin à l’ abri des regards indiscrets. D’un coup, un cri violent me fit comprend que cette jeune femme était réellement en danger. Je courus vers ce cri atroce. Et là, sous mes yeux, elle était la, avec son poignée ensanglanté. Un vampire sanguinaire était passé à l’action. Je la regardais attentivement. Que pouvais-je faire ? Elle allait devenir une créature de la nuit comme moi. Elle souffrait et je ne pouvais rien faire, juste attendre.
Et dans un effort surhumain, elle réussi à me dire quelques mots.

Pitié arrêté la douleur ! Tué-moi !


Je ne pouvais pas la tué. Je n’avais pas la force et la volonté de faire ça. Quelque chose en elle m’attire. Je ne serais dire ce que c’est. Mais je n’avais aucune envie qu’elle meurt, je voulais qu’elle devienne comme moi. C’est dingue, je m'étais toujours promis de ne jamais affligé ce tourment à un humain et si un humain était en train de ce transformé alors je m’étais dit que je le tuerai car vivre cette vie que je connais jours après jours n’est pas un don du ciel mais une vrai malédiction. Comment allais-je pouvoir lui expliquer que plus jamais elle ne serait capable de vivre une vie banale en compagnie de sa famille, de ses amies. J’avais eu beaucoup de mal a l’accepter mais peut-être que dans son cas, elle l’acceptera plus facilement. Mais qu’est ce que je raconte ? C’est vraiment n’importe quoi ! Je cherche des excuses pour ne pas me rendre coupable mais au fond j’aurais pu la délivrait de sa souffrance mais par mon égoïsme, j’ai pris la décision à sa place, qu’elle devienne une vampire. Après quelques instants de réflexion, je la pris dans mes bras et l’emmena dans un lieu sûr à l’ abri des regards, chez moi.

Je l’avais installé dans mon canapé. Qu’allais-je faire d’elle ? La prendre sous ma tutelle et prendre soin d’elle comme un créateur devrait le faire ? En même temps, je ne suis pas son créateur. Je vais l’aidé puis je l’a laisserais partir après lui avoir expliqué ce qu’elle doit savoir avant d’affronté le monde extérieur. Je la laisserais choisir son régime même si je préférais qu’elle suit le même que le mien mais je ne veux pas m’imposé. Tant de question en tête et si peut de réponse.

J’étais fasciné par elle, il y avait en elle, un côté que je rêvais de connaitre. J’étais attiré par cette jeune fille alors que je ne connaissais absolument rien sur elle. Je ne connais même pas son prénom. Et pourtant, elle était la, chez moi, en train de devenir l’un des prédateur le plus dangereux au monde.
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Zarah Nina Matthews
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Zarah Nina Matthews



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MessageSujet: Re: Le commencement ( Jonathan McAVOY)   Le commencement ( Jonathan McAVOY) Icon_minitimeLun 23 Nov - 14:28

    Que se passait-il ? Tout était brouillé. Zarah avait l'impression que le temps s'était arrêté. La douleur qui l'avait consumé depuis des heures, des heures interminables, commençait à s'estomper peu à peu. Elle se sentait si faible, il n'y avait plus rien à l'intérieur, elle se sentait vidée mais pourtant elle était vivante. Pendant ces deux jours de transformation où elle avait cru être en enfer, elle avait entendu une voix sereine et apaisante, elle ne lui était pas familière et pourtant c'était la seule chose qui la remmenait à la réalité, qui l'a rassuré pour qu'elle ne perde pas complètement la tête. Elle s'y accrochait de toutes ses forces, elle essayait de se concentrer pour entendre ce que cette voix lui disait mais la douleur si intense recouvrait tout et pour se protéger elle essayait de sombrer, de se recroqueviller encore plus, de ne plus penser à rien. Les quelques mots qu'elle avaient entendu lui expliquaient que son calvaire allé bientôt se terminer, qu'il fallait qu'elle s'accroche, mais elle ne pu croire quand cette voix lui annonça qu'elle était en train de se transformer en vampire. Cette dernière phrase au lieu de la rassurer la paniqua encore plus. Comment pouvait -elle croire à ça ? Les vampires n'existaient pas. Et pourtant elle ne pouvait dire ce qui lui arrivée, elle n'avait aucune explication. Son cœur se mit à battre à toute allure et puis plus rien. Elle essayait de l'entendre mais il ne battait plus. Alors que les dernières flammes s'éteignaient et qu'elle commençait à recouvrir ses esprits, le désespoir l'envahit. Elle comprit que tout était vrai, elle ne serait plus jamais la même, plus jamais humaine. La disparition des battements de son cœur en était la preuve. Qu'était-elle devenue ?

    Après 48 heures de calvaire sans nom, elle retrouva l'usage de ses membres, la douleur avait complètent disparu, elle se sentait différente, bizarrement plus forte qu'avant. Elle se demandait si cette voix qu'elle avait entendu avait vraiment existé ou si ce n'était pas le fruit de son imagination. Pleine d'incertitude elle ouvrit enfin les yeux. Assit à côté d'elle, le jeune homme l'a regardait avec attention. Zarah se rappela de ce visage qui avait été la dernière chose qu'elle avait vu avant que tout de brouille. Toute son attention se porta sur lui, sur son visage qui semblait traduire de l'hésitation et de la culpabilité. Elle ne bougea, elle ne savait pas quoi dire, alors il s'approcha d'elle avec une douceur extrême. Il s'assit auprès d'elle sans dire un mot. Son regard était si captivant. Elle essaya de se reconcentrer et regarda autour d'elle, une pièce lumineuse, harmonieuse, dans un calme absolue. Elle se sentait en confiance alors qu'elle ne savait même pas qui il était ni même où elle se trouvait. Elle devait lui demander ce qui s'était passé, ce qu'elle était devenue vraiment mais elle avait peur ce qu'il allait lui dire pourtant il fallait qu'elle sache. Alors elle prit la parole :

    Que m'est-il arrivée ? Elle stoppa nette en entendant sa voix, ce n'était pas sa voix justement, elle avait l'impression que quelqu'un d'autre avait parlé à sa place et pourtant le son était sorti de sa bouche, la stupeur pu se lire sur son visage.
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Jonathan McAVOY
● Vampire

Jonathan McAVOY



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MessageSujet: Le commencement ( Jonathan McAVOY)   Le commencement ( Jonathan McAVOY) Icon_minitimeVen 4 Déc - 16:33

Il sentait bien que toute son attention était porté sur lui, il s’approcha d’elle avec une douceur extrême. Son calvaire était bientôt terminé enfin il venait juste de commencer.
Cette douleur qu’elle avait dû supporter pendant quelques jours n’était rien comparer à ce qu’elle allait devoir vivre.

Que m'est-il arrivée ?

Il redoutait tant cette question, qu’allait-il lui dire ? Durant sa transformation, le vampire lui avait dit ce qu’elle devenait petit à petit. La jeune femme avait dû le prendre pour un fou lorsqu’il lui avait annoncé cette nouvelle peu joyeuse. Il aurait préfère que ce ne soit qu’une mauvaise blague, la réalité était bien trop dur a lui dire. Une si belle femme avec tant de vie, avec tant de projets d’avenirs qui ne pourront jamais se réalisé a cause de sa nouvelle nature. Jonathan ne savait quoi faire, la vérité l’a ferais bien trop souffrir et le ferais souffrir par la même occasion lorsqu’elle comprendrait que plus rien ne sera jamais comme avant.

Ne t’inquiète pas tout ira bien, reprend un peu de force et nous en reparlerons plus tard.

Il préféra ne rien lui dire pour le moment, pourtant la stupeur sur son visage était visible lorsqu’elle entendit sa voix. Cette jeune femme semblait si apeurée par tout ces changement qui apparaissait au fur et à mesure. Elle allait changer, c’était une évidence mais il refusait de voir la vérité en face. Chaque jour, il pouvait remarquer que sa transformation devenait de plus en plus frappante mais il se voilait la face en n’acceptant pas ce qu’il avait fait a cette pauvre innocente qui n’avait rien demander a personne. Son cœur ne battait plus, elle l’avait senti et lui aussi, son corps était froid, son corps devenait de plus en plus pâle bientôt blafarde, ses yeux changeaient de couleur. Arriverait-elle à se reconnaitre ? Aurait-elle peur ? Surement.
Aucun humain ne soupçonne l’existence des vampires et pourtant ils sont là depuis des siècles rodant la nuit et le jour, entouré de mortel sans aucune protection. Les prédateurs sont si proche d’eux, près a ce nourrir pour certains.

Jonathan savait qu’il devrait tout lui apprendre afin qu’elle survivre dans ce monde de mortel. Tant de choses doivent lui être apprise. Jours après jours, elle reprenait des forces ce qui était une bonne nouvelle pour elle mais lui cela signifiait que bientôt, elle allait revenir avec ces questions qui on besoin de réponses. Il attendait sagement que Zarah vienne vers lui. Il était fasciné par cette beauté qui au fil du temps devenait de plus en plus étonnante. Lors de leur rencontre, le vampire avait déjà était frappé par cette beauté qui ne semblait pas très humaine déjà à l’époque.

Une semaine s’était écoulé, et le nouveau-née semblait être au mieux de sa forme.
Elle s’était approchée de lui avec un regard qui en disait long sur ces attentions. Son regard le détaille, chaque partie de son corps était minutieusement examiné. C’était la première fois, qu’elle pouvait l’examiné ainsi, auparavant, il n’avait jamais accepté qu’elle le regarde avec cette instance. Alors, Zarah en profita, elle pouvait entièrement savourée ce moment. Jonathan semblait troublé par cette attention porté sur lui, en aucun cas, son regard ne dévia dans la pièce.
Elle était hypnotisée par lui.
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Zarah Nina Matthews
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Zarah Nina Matthews



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MessageSujet: Re: Le commencement ( Jonathan McAVOY)   Le commencement ( Jonathan McAVOY) Icon_minitimeJeu 10 Déc - 23:27

    Cela faisait bientôt une semaine que Zarah avait récupéré depuis le fameux soir. Bientôt une semaine qu’elle vivait cloîtrée dans l’appartement de cet inconnu qui été pourtant la seule personne en qui elle avait confiance. Terrorisait par elle-même, par ce qu’elle devenait. Elle aurait pu partir, s’enfuir mais elle n’en avait absolument pas envi, cet appartement était devenu comme un cocon, un endroit ou elle se sentait bien, bizarrement elle avait peur de le quitter, de sortir à l’extérieur, elle ne savait pas pourquoi mais elle ne voulait plus bouger d’ici. Le monde n’avait pas changé mais elle si, elle se sentait si forte, son esprit réfléchissait bien plus rapidement, son cœur ne battait plus aussi, elle ne ressentait plus le besoin de respirer, de s’asseoir ou même de dormir, c’est ça qui l’effrayait le plus. Que lui était-il arrivée ? Qu’est-ce qu’elle était à présent ? Elle ne le savait pas ou elle ne voulait pas le croire, peu importe, elle éludait cette réflexion, Jonathan avait fait de même et c’était très bien pour le moment. Elle voulait rester dans l’ignorance pour ne pas que la réalité lui éclate en pleine figure.

    Mais les chose avait bien changées, trois jours avant, elle avait cassé une porte en l’ouvrant un peu trop violemment, la peur l’avait alors envahi de nouveau, en un tsunami dévastateur, elle ne maîtrisait par sa force, humaine c’était une brindille. La veille, elle avait descendu trois flacons de somnifères pour essayer de s’endormir en dernier espoir, mis c’était peine perdue et elle n’avait même pas sommeil. Elle commençait à ressentir quelque chose d’étrange, elle n’arrivait pas à comprendre quoi, sa gorge lui brûlait mais elle n’était pas malade et n’avait pas faim même si depuis une semaine elle ne se nourrissait plus. Elle s’était dirigée vers le robinet, avait bu un verre d’eau mais ça n’avait eu aucun effet, l’eau ne lui manquait pas non plus.

    Elle était assise et regardait par la fenêtre qui donné sur une petite cour pavé, le jour se levé doucement. Deux personnes sortirent du hall et traversèrent la cour, Zarah les contemplât avec attention, elle les enviés sans même les connaître, ils avaient quelque chose qu’elle même avait perdu. Soudain elle ressentit sa gorge la brûler. Elle quitta rapidement les passant des yeux et se recroquevilla dans la pièce. Jonathan était tout prêt, elle le sentait prêt d’elle mais il ne la dérangea pas, elle avait besoin d’être seule dans ses pensées, réfléchir à tout ce qu’il se passé et il le comprenait. Elle se leva brusquement et se dirigea vers la salle de bain comme une flèche. Hésitante elle prit son courage à deux mains est entra. Elle se figea devant le miroir. Depuis une semaine elle l’avait évité, ayant trop peur de voir son propre reflet qui ne serait peut-être plus le sien. Elle s’observa un petit moment dans le miroir. Son visage était devenu d’une perfection absolu. Ses traits fins, sa peau lisse, froide, blafarde. Ses beaux yeux autrefois marron chocolat étaient rouges comme le sang, elle se recula de quelques centimètres du miroir en voyant ses yeux, ils étaient entourés de grands cernes violacés qui commençaient à se dessiner. La colère l’emporta et elle frappa de toute ses forces dans le miroir qui se brisa en milles morceaux. Elle s’écroula par terre contre la porte, anéantie, elle avait envi de pleurer mais les larmes ne venaient pas. Sans même l’avoir entendu venir, Jonathan se retrouva auprès d’elle en un rien de temps. Elle se laissa aller dans ses bras.

    Une journée avait passé, sa gorge lui brûlait davantage chaque jour, ça en devenait gênant. La situation ne pouvait pas durer éternellement ainsi. Il lui fallait des réponses même si elle ne voulait pas les entendre. Elle se rappelait du soir où tout avait basculé et regarda la cicatrice qu’elle avait sur son avant-bras, une morsure indélébile. Elle ferma les yeux poussa un soupir et se dirigea d’un pas tranquille vers le salon où Jonathan se trouvait. Elle s’arrêta face à lui. D’habitude il évitait le regard de Zarah et gardait une certaine distance avec elle mais là il restait immobile, soutenant son regard. Il était si beau, Zarah ne pouvait s’empêcher de le détailler. Ses yeux noisettes très clairs, ses cheveux couleur bronze avec des reflets dorés, on aurait dit que ses traits avaient été sculptés dans la pierre, son corps d’apollon, il frôlait la perfection. Elle était incroyablement attirée par lui. Ses yeux se noyaient dans son regard. Mais il était temps. Elle retrouva ses esprits et après une dernière seconde de répit prit la parole.

    Je dois savoir ce qu’il s’est passé. Je ne veux pas mais il le faut . Elle fit une pause puis reprit. Que m’a t-il fait ? Que suis-je devenue ? Les mots résonnèrent dans un silence de plomb. Elle se sentait mal mais elle le fixait toujours, l’inquiétude se lisait sur ses traits.
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